Histoire de la Clio 3 Phase 2 : retour sur une réussite française

Renault Clio 3 Phase 2 bleue à Paris avec bâtiments haussmanniens

Un modèle lancé en 2009 a dépassé, dès sa première année complète de commercialisation, la barre des 100 000 exemplaires vendus en France. Malgré un contexte de crise économique, les chiffres de la Clio 3 Phase 2 n’ont pas fléchi, confirmant une tendance rare sur le marché automobile hexagonal.

Sa conception repose sur une plateforme déjà éprouvée, mais chaque modification esthétique ou technique a répondu à des exigences précises, dictées autant par la réglementation que par les attentes du public. Cette évolution, loin d’être linéaire, témoigne d’une adaptation continue aux mutations du secteur.

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Pourquoi la Clio 3 phase 2 a marqué l’histoire de Renault

Présentée au Salon de l’Automobile de Genève 2009, la Clio 3 phase 2 incarne la capacité de Renault à devancer les attentes du marché européen sans jamais perdre de vue ce qui fait sa singularité. Le restylage ne se contente pas de détails superficiels :

  • capot aux lignes nerveuses,
  • boucliers revus,
  • nouvelle signature lumineuse.

La berline compacte affiche désormais plus de caractère, sans sacrifier la redoutable polyvalence qui a bâti sa réputation.

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La gamme s’étoffe avec l’arrivée d’une version GT. Ce modèle élargit l’offre et affirme le choix d’un positionnement plus dynamique. La modularité, atout historique, reste de mise, rehaussée par des finitions plus abouties et une montée en gamme palpable dans l’habitacle. L’ergonomie progresse, la présentation gagne en maturité : la Clio 3 phase 2 ne s’adresse pas qu’aux fidèles de la marque, elle cherche à convaincre sur tous les fronts.

Un chiffre dit tout : près de 16 millions de Renault Clio écoulées dans 120 pays depuis 1990, ce qui fait d’elle la voiture française la plus vendue de tous les temps. Assemblée à Bursa et Novo Mesto, la phase 2 poursuit cette trajectoire, portant haut les ambitions du constructeur. Déjà couronnée Voiture de l’année en Europe à deux reprises, la Clio s’inscrit dans la continuité d’une excellence automobile à la française.

Le lancement de la phase 2, en 2009, marque un tournant. Voici les axes majeurs de cette mutation :

  • montée en gamme affirmée,
  • avancées sur la sécurité et la qualité perçue,
  • démocratisation de la version break Estate,
  • offensive sur la déclinaison GT.

Et tout cela, sans jamais négliger la fiabilité ou la simplicité d’utilisation, véritables piliers du succès de la Clio.

De la première Clio à la phase 2 : une évolution pensée pour tous

Quand Renault présente la Clio au début des années 1990, il s’agit de tourner la page de la Renault 5 et de proposer une citadine capable de séduire aussi bien les jeunes conducteurs que les familles. Dès le premier modèle, la Clio se distingue par sa simplicité et son sérieux, là où la concurrence hésite encore.

Voici les grandes étapes qui jalonnent l’histoire de la Clio :

  • Clio I (1990) : généralisation d’équipements jusque-là réservés à des segments supérieurs, confort inédit pour une citadine.
  • Clio II (1998) : progrès marqués en sécurité, montée en gamme perceptible.
  • Clio III (2005) : maturité stylistique, innovations techniques, puis restylage en 2009 qui donne naissance à la phase 2.
  • Clio IV (2012) : changement radical de style sous l’influence du concept-car DeZir.
  • Clio V (2019) : arrivée de l’hybridation et de l’électronique embarquée.

La Clio 3 phase 2 incarne la synthèse de ces évolutions : lignes affinées, équipements enrichis, sécurité revue à la hausse. Renault reste fidèle à ses fondamentaux : concevoir une voiture pensée pour l’Europe, produire à Bursa (Turquie) et Novo Mesto (Slovénie), tout en répondant aux attentes d’un public varié, du jeune permis au conducteur expérimenté.

Quelles innovations distinguent vraiment la Clio 3 phase 2 ?

Dès le Salon de l’Automobile de Genève 2009, la Clio 3 phase 2 affiche sa volonté de hausser le niveau. Renault choisit d’affiner les lignes, modernise la signature lumineuse et revoit la calandre. À l’intérieur, la montée en gamme se confirme : matériaux mieux choisis, finitions plus rigoureuses, ergonomie optimisée pour le quotidien.

Côté technique, le choix des motorisations s’élargit. Les blocs TCe essence turbo et dCi diesel conjuguent sobriété et plaisir de conduite, en accord avec l’évolution des attentes européennes. Renault introduit aussi une boîte automatique proactive à six rapports sur certaines versions, pour plus de confort en ville et sur la route.

La sécurité reste une priorité affirmée. La Clio III, dont la phase 2 reprend la structure, a décroché cinq étoiles au crash-test Euro NCAP, une performance notable à l’époque. Avec l’apparition de la version GT, la gamme gagne en sportivité, venant compléter les variantes classiques et la célèbre Renault Sport. Chaque amélioration, du design à la technologie embarquée, traduit une recherche d’exigence qui fait honneur au savoir-faire français.

Clio 3 en Provence avec champs de lavande en fleurs

Comparer la Clio 3 phase 2 aux autres générations : points forts et héritage

En regardant la Clio 3 phase 2, on distingue tout de suite cette volonté de marquer son époque, à l’image de ses devancières. La toute première Clio, lancée en 1990, avait ouvert la voie sur trois points :

  • gabarit contenu,
  • grande polyvalence,
  • confort valorisé.

La Clio II, en 1998, affine la recette, gagne en robustesse et s’impose naturellement auprès des jeunes conducteurs comme des familles citadines.

La Clio III et, surtout, sa phase 2 présentée en 2009, franchissent un nouveau cap : qualité perçue digne du segment supérieur, élargissement de la gamme avec les versions Estate et GT, sécurité portée à son plus haut niveau grâce aux cinq étoiles Euro NCAP. Les finitions sportives, comme la Renault Sport, perpétuent l’esprit des modèles mythiques tels que la Clio Williams ou RS, qui font vibrer les passionnés de compactes performantes.

Face aux générations suivantes, la Clio 3 phase 2 conserve une place à part. La Clio IV, sous la direction de Laurens van den Acker, change la donne en matière de style et de personnalisation. La Clio V, quant à elle, intègre l’hybridation et un arsenal technologique poussé. Pourtant, la phase 2 reste le juste milieu : ni exubérante, ni dépassée, elle offre un large choix de carrosseries et motorisations, tout en perpétuant l’héritage des séries spéciales comme la Baccara, Williams, Symbol, Estate ou RS Trophy.

  • Fiabilité héritée de la Clio II
  • Polyvalence et gamme étendue (Estate, GT, RS)
  • Qualité perçue et sécurité à la pointe

La Clio 3 phase 2 illustre mieux que tout la faculté de Renault à réinventer son modèle phare sans jamais perdre de vue ce qui compte : proposer une voiture populaire, tournée vers l’innovation, fidèle à sa réputation et toujours prête à saisir l’air du temps.