Motos les plus volées en 2025 : chiffres et tendances à connaître

Jeune motard urbain avec casque à côté d'une place vide

Un modèle haut de gamme sur trois disparaît avant sa première année de circulation. Les réseaux spécialisés ne ciblent plus seulement les scooters urbains, mais élargissent leurs opérations vers les motos sportives et les trails de moyenne cylindrée.

En 2025, les Yamaha MT-07, Honda Forza 125 et BMW GS 1250 figurent systématiquement en tête des sinistres déclarés. Le département des Hauts-de-Seine enregistre une hausse de 19 % des vols, alors que Paris affiche une légère baisse. Cette évolution s’accompagne de nouvelles techniques de neutralisation des antivols électroniques, rendant obsolètes certains dispositifs réputés fiables.

Le vol de motos en France en 2025 : état des lieux et chiffres marquants

Le vol de motos en France connaît une nouvelle poussée depuis le début de l’année. Selon la mutuelle des motards, près de 24 000 deux-roues se sont volatilisés en douze mois : toutes les vingt minutes, une moto disparaît. Ce rythme effréné illustre la montée en puissance de réseaux organisés, particulièrement actifs dans les grandes villes. Le vol de motos ne se limite plus aux scooters urbains. Désormais, les roadsters de cylindrée intermédiaire et les trails s’invitent régulièrement dans le classement des motos les plus volées.

Les chiffres montrent une forte concentration géographique du phénomène : à elles seules, l’Île-de-France et la région PACA regroupent près de 60 % des vols déclarés. Paris conserve la première place, même si une légère diminution s’observe. En revanche, les Hauts-de-Seine voient les larcins grimper de 19 %. Si les grandes villes restent les zones les plus risquées, les voleurs s’aventurent de plus en plus en périphérie.

Voici les modèles qui reviennent le plus souvent dans les statistiques récentes :

  • Yamaha MT-07 : toujours en haut du palmarès des plus dérobées
  • Honda Forza 125 : cible privilégiée dans les grandes villes
  • BMW GS 1250 : attrait croissant pour les modèles premium

Les assureurs, notamment la mutuelle des motards, redoublent d’alertes : les réseaux spécialisés se perfectionnent, parviennent à neutraliser les antivols électroniques qui faisaient figure de référence. Face à cette adaptation rapide, les méthodes de protection doivent évoluer, et il s’avère judicieux de rester attentif aux statistiques de vols motos France pour anticiper les prochaines tendances du marché.

Quels modèles et marques sont les plus touchés cette année ?

Les données sur les motos les plus volées en 2025 révèlent un changement de stratégie chez les malfaiteurs. Les scooters ne sont plus l’unique cible : l’attention se déplace vers les modèles recherchés tant sur le marché de l’occasion que pour les pièces détachées. La Yamaha MT-07 domine toujours ce triste palmarès, mais les scooters Honda, notamment le Honda PCX et le Forza 125, la talonnent de près. Leur réputation de fiabilité et leur présence massive sur les routes en font des proies idéales pour alimenter un trafic vers l’étranger.

Le segment des trails et des roadsters progresse nettement dans le classement des plus ciblées. Désormais, la Yamaha Tracer 7 et la BMW R1250 GS s’inscrivent dans le top 5 des modèles les plus convoités par les réseaux organisés. Même la Triumph Street Triple se retrouve sous surveillance, convoitée pour ses performances et la demande en pièces détachées.

Les modèles les plus fréquemment dérobés ces derniers mois se distinguent par leur attractivité sur le marché :

  • Yamaha MT-07 : numéro un du vol, toutes catégories confondues
  • Honda PCX et Forza 125 : valeurs sûres pour les voleurs urbains
  • BMW R1250 GS : nouvelle cible des filières internationales
  • Yamaha Tracer 7 : montée fulgurante dans les statistiques
  • Triumph Street Triple : fort attrait sur le marché des pièces

Les scooters restent très présents dans les rapports, mais la palette des modèles prisés s’élargit nettement en 2025. Cette diversification signale que les malfaiteurs s’adaptent à des dispositifs de sécurité plus poussés. Leur priorité : choisir des deux-roues faciles à écouler, dont la revente, complète ou en pièces, s’effectue rapidement, y compris à l’étranger.

Pourquoi certaines motos restent-elles les cibles privilégiées des voleurs ?

Rien n’est laissé au hasard par les voleurs. Le choix d’une moto ou d’un scooter repose sur une logique implacable : valeur de revente élevée, facilité de démontage, et popularité sur les routes françaises. Les modèles les plus recherchés trouvent preneur en un temps record, surtout pour la vente de pièces détachées. Cette demande continue nourrit un trafic très structuré, appuyé par des filières internationales bien rodées.

Le temps joue contre la victime : plus un deux-roues se démonte vite, plus l’opération s’avère rentable pour les réseaux. Les Yamaha, Honda et BMW, omniprésentes, facilitent la tâche : compatibilité des pièces, flux continu, circuits parallèles déjà installés. Certains modèles paient aussi leur faible niveau de protection d’origine : antivol standard, alarme peu dissuasive, stationnement routinier. Autant de faiblesses exploitées.

Deux segments focalisent particulièrement l’attention : le scooter 125, très populaire chez les jeunes et les navetteurs, et la roadster mid-size, qui séduit un public large. Leur succès garantit des débouchés rapides, tandis que la demande en pièces détachées explose avec l’âge moyen du parc moto et la montée des coûts d’entretien.

Les critères qui motivent les voleurs se retrouvent systématiquement :

  • Valeur élevée sur le marché de l’occasion
  • Revente rapide de pièces détachées
  • Protection d’origine perfectible
  • Démontage aisé, logistique efficace

Les trafiquants ajustent leurs méthodes au fil des évolutions du classement des modèles plus ciblés. Un modèle gagne en popularité ou une pièce devient difficile à trouver ? Les réseaux réorientent leurs actions en quelques jours.

Policiere notant des motos dans un parking urbain

Adopter les bons réflexes : conseils essentiels pour protéger sa moto au quotidien

Face à la délinquance, la vigilance ne prend jamais de congé. Chaque détail compte. Premier réflexe à adopter : stationner son deux-roues dans un garage fermé dès que l’occasion se présente. Un box privatif ou collectif réduit le risque d’accès indésirable, ce qui décourage bon nombre de tentatives. En ville, il vaut mieux privilégier les parkings surveillés ou les endroits fréquentés, sous l’œil des caméras ou du voisinage.

On ne laisse pas sa moto sans antivol homologué SRA. Les chaînes en acier cémenté et les antivols de type U restent les références, à condition d’ancrer la moto à un point fixe. Un bloc-disque retarde l’effraction, mais cela ne suffit pas. Mieux vaut superposer les dispositifs : alarme sonore, traceur GPS bien caché, voire coupe-circuit discret.

La routine reste risquée : changez régulièrement de lieu de stationnement, évitez de suivre des horaires trop prévisibles. Les voleurs repèrent vite les habitudes, surtout si la moto reste longtemps au même endroit. Les modèles en haut du classement des motos plus volées exigent une vigilance quotidienne accrue.

Quelques réflexes pour réduire les risques au maximum :

  • Utilisez un garage fermé ou un parking surveillé
  • Optez pour des antivols homologués SRA
  • Installez une alarme et un traceur GPS
  • Changez régulièrement vos lieux de stationnement

Enfin, choisir une assurance moto adaptée, couvrant le vol et tenant compte des dispositifs installés, peut faire la différence en cas d’incident. Certaines compagnies, notamment la mutuelle des motards, ajustent le tarif selon le niveau de protection. Les données 2025 le montrent : renforcer sa sécurité réduit le risque de vol et limite les pertes si le pire survient.

Dans la rue comme dans les statistiques, la vigilance s’impose. Chaque précaution, chaque choix de stationnement, chaque antivol installé peut faire pencher la balance du bon côté. Rester imprévisible, c’est déjà compliquer la vie des voleurs.